THÉRAPIE PSYCHO-ENERGETIQUE : COMMENT CELA FONCTIONNE ?

Beaucoup de personnes font l’expérience de la douleur émotionnelle, de dysfonctionnements et de stress chronique à la suite de blessures et traumatismes du passé. Lorsque les effets du trauma et du stress sont libérés du système corps-esprit, le système nerveux peut retourner à un état de sécurité, offrant ainsi une nouvelle capacité de vivre dans le présent. Les outils de psychologie énergétique sont extrêmement efficaces et sont adaptés pour se débarrasser en douceur des blocages du système corps-esprit lorsque qu’ils sont combinés avec une thérapie par la parole.
Les méthodes de psychologie énergétique se focalisent sur les pensées, les sentiments et les émotions, en même temps que l’activation du système bio-énergétique du corps.
La plupart des approches de psychologie énergétique sont douces et ne nécessitent pas que le client revive les mémoires traumatiques.
Qu’est-ce que la psycho-énergétique ?
La psychologie énergétique comprend une famille de méthodes conçues pour intervenir stratégiquement et méthodiquement sur les champs d’énergie humains en élevant le bien-être physique, mental, émotionnel et spirituel. Ces approches sont utilisées par les praticiens en psychothérapie, les coachs, les énergéticiens et praticiens de santé.
La psycho-énergétique combine :
- des interventions cognitives, c’est-à-dire intellectuelles, incluant l’attention focalisée et l’exposition imaginaire aux mémoires traumatiques avec la plupart du temps une verbalisation ( = partie « psycho »)
- la stimulation des systèmes bio-énergétiques humains, tels que les méridiens, les chakras et le bio-champ. ( = partie énergétique)
Les praticiens utilisent une variété de techniques validées pour aider les clients à modifier le flux d’information et d’énergie au travers de ces systèmes.
Les exemples les plus courants de psychologie énergétique sont :Emotional Freedom Techniques (EFT), Thought Field Therapy (TFT), Tapas Acupressure Technique (TAT), Comprehensive Energy Psychology (CEP), Advanced Integrative Therapy (AIT), and Heart Assisted Therapy (HAT).
J’utilise pour ma part l’EFT clinique.
Comment cela fonctionne ?
Pour comprendre comment agit la psycho-énergétique et plus particulièrement l’EFT, il est d’abord nécessaire de comprendre comment le corps (et/ou le cerveau, mais ils sont intimement liés) en vient à dysfonctionner.
C’est la partie scientifique et biologique que j’ai essayé de simplifier afin que cela reste à la portée de tous.
Dans son développement le plus primitif, l’être humain est conçu pour survivre en s’adaptant à son milieu, et plus particulièrement en étant capable de se défendre contre les menaces extérieures (prédateurs, évènements climatiques, les « ennemis »…).
C’est la partie la plus primitive du cerveau, le cerveau reptilien, qui se charge de cette fonction de défense, en pilotant le système nerveux autonome (SNA). Ce SNA est celui qui assure les fonctions automatiques, sans intervention consciente de notre part : respiration, battements cardiaques, métabolisme, digestion, régulation de la température et… réponse au danger.
Mais, ce qu’il est très important de comprendre, c’est qu’avant d’envoyer un message au SNA, le cerveau primitif interroge une autre partie du cerveau, le cerveau limbique. C’est dans cette partie que sont stockées toutes les informations déjà enregistrées par ce que l’on a vécu. C’est la mémoire des souvenirs et des expériences, un peu comme un disque dur qui a enregistré les données. Si le cerveau limbique a mémorisé que dans telle situation il n’ y a pas de danger, il dit au cerveau primitif : « c’est ok, pas de risque détecté, tu peux maintenir un fonctionnement normal ». Par contre, s’il a déjà enregistré que la situation est dangereuse, il lui dit : « alerte rouge, danger maximum, déclenche une action pour nous sauver ! ». C’est ce que l’on appelle la réaction de « lutte ou de fuite ».
Cette capacité à se « stresser » rapidement (au sens étymologique de « rendre raide », « mettre en tension ») était un immense avantage évolutif pour notre espèce. Le cerveau s’est câblé au fil de milliers d’années pour être très attentif à tous les dangers de l’environnement. Il n’y avait pas de place pour des évènements positifs ou agréables, qui n’apportaient rien à l’évolution.
Ainsi, lorsqu’une menace survenait, les informations (transmises par les 5 sens), arrivaient au cerveau : le cerveau reptilien était sollicité pour activer le SNA (si le cerveau limbique le lui avait ordonné) afin qu’il déclenche une réaction de lutte ou de fuite dans le but unique de survivre (par exemple, à la vue d’un lion, il s’agissait de prendre ses jambes à son cou ou de le combattre). Le SNA, grâce à un système complexe de libération de molécules chimiques, essentiellement du cortisol (vous savez… celle que l’on appelle « hormone du stress »!) permettait de modifier le fonctionnement du corps pour faire face à la menace : libération du glucose par le foie pour donner de l’énergie, blocage du système digestif pour économiser le ressources, augmentation du rythme cardiaque pour oxygéner les muscles, dilatation des pupilles pour accroître l’attention visuelle (être à l’affût).
De nos jours, certains stress sont encore utiles pour notre survie. Par exemple, lorsque vous conduisez et que, dans votre angle de vision, surgit une voiture qui pourrait vous percuter, votre cerveau vous permet de générer un réflexe vous évitant la collision (freiner, changer de direction…). Ceci est strictement comparable au mode de lutte ou fuite, en témoignent les réactions physiques similaires (battements cardiaques qui s’accélèrent, pupilles qui se dilatent, muscles qui se contractent pour réagir : pied sur le frein ou bras qui tournent le volant…)
Aujourd’hui, je ne vous apprends rien, nous ne croisons plus de dangereux mammouth en accompagnant nos enfants à l’école ! [A la limite, sous forme de grand supermarché... (NDLR pour les plus jeunes : les supermarchés Mammouth étaient les anciennes enseignes Auchan…).
Je glisse une note d’humour (ou pas…!) pour rendre cette partie théorique un peu plus fun.]
Cependant le cerveau a conservé ce fonctionnement consistant à analyser en permanence notre environnement extérieur pour évaluer s’il est utile de déclencher une réaction de « stress ».
Outre les petits dangers de la vie courante (bruit effrayant, conduite automobile, métiers à risques...), les menaces actuelles dans nos vies « normales » sont tout simplement : les souvenirs, les expériences et les pensées.
A la lumière de cette explication, je peux maintenant vous expliquer comment agit la psychologie énergétique (tout particulièrement l’EFT).
La partie « psycho », ou cognitive, c’est le fait de verbaliser le problème physique ou émotionnel, ce qui permet de faire appel à tout ce circuit neuronal qui s’est créé dans une situation donnée. C’est comme si l’on établissait une connexion avec notre cerveau en lui disant : « Yep ! Mémoire interne! C’est à toi que je m’adresse, il faut que l’on discute... ».
Une fois cette connexion établie, la partie « énergétique » consiste à stimuler des points précis d’acupuncture pour modifier l’enregistrement. On ne l’efface pas, mais on incite le corps à recréer de nouvelles connexions neuronales pour que l’information soit à présent enregistrée comme « neutre, ne nécessitant pas d’intervention » de la part du SNA.
De nombreuses études ont prouvé que des séances d’EFT font baisser le niveau de cortisol pour une problématique donnée, ce qui signifie que le fonctionnement du SNA a été modifié : il n’envoie plus (ou plus autant) de neurotransmetteurs pour déclencher le système d’alerte rouge qui créé l’inconfort.
Ainsi, l’EFT n’est pas une méthode adaptée à quelqu’un qui a besoin de « vider son sac ». On ne demande pas à la personne de raconter, d’analyser pendant des heures. Au contraire, cela permet d’aborder les évènements ou les problèmes douloureux en douceur.
J’espère vous avoir éclairé sur le fonctionnement de l’EFT. Si vous avez des questions n’hésitez pas à me contacter. Je ferai de mon mieux pour vous répondre le plus rapidement possible.